2 janvier 2010

Fromage



Et hop!!! Une nouvelle décennie qui commence!
Cela signifie que ceux qui ont eu 30 ans avec l'arrivée du siècle 21, vont en avoir 40 cette année.
A tous ceux-ci, que l'année soit de bienvenue aux contrées des quatre fontaines de leur âge, à ceux-là qui sont de dix en dix à plus ou mois, qu'elle équivaille leurs rêves.
A ceux qui se baladent dans l'interstice des dizaines, qu'elle soit à l'unième de leurs vœux.


Même si maintenant, c'est l'hiver...

Joris Hoefnagel (1542-1601)
Allégorie de l'Hiver - 1589

... il n'est pas nécessaire de l'endolorir comme le gouache ce vieux Joris. Même si l'Avatar de Voldemor, très seizième force est de remarquer, de cette Allégorie, chuinte et s'équilibre - je dirais above - les terres blanchies de nos pensum et de nos passifs. Même si symboles et signes à l'encan,  oubliés des semailles d'automnes ou prématurés du printemps prétendu, gisent sur nos re-tables comme les vestiges d'appétits en ruines. On peut souvent jouer à détourner les formes. Ci-dessus, n'y aurait-il pas dans la galette pâle d'un agrume exsangue l'esquisse d'un camembert ? Me reviennent alors, s'ils ne craignent aucunement comparaison des madeleines, les parfums dudit fromage, mais pas n'importe lequel ! Un qu'on ne croise au chevet seulement des menus délicats, mais qui ont de la gueule. C'eut été possible en outre de le déguster avec des noix, mais défaut, elles ne firent pas vraiment, car avantageusement remplacées par Margaux du Château. Bien qu'invisible dans la peinture de ces maux hoefnageliens, chacun de la mortaise faisant tenon de sa nature, le flacon, de surcroit, n'officiant qu'un instant, son encre de triples velours (violine, violon, violette) nous permis d'imprimer de belles tirades à la soirée, en exhaussant le camembert. Nul danger à mélanger rites et rillettes. Mais de saveurs assorties comme celles-ci, pas moins de deux-mille-dix d'entre elles à foison ébaudissent à la moindre occasion. Si tant est que l'on sache épouser les plaisirs du tout venant.
Il en est ainsi du goût des arbres enneigés qui bûchent et au noir en cette saison, du versant le plus longtemps à l'ombre des sillons creux et marbrés par le givre. Ainsi de l'âtre blanc des phénix naturels, et des rivages luisants sous l'épaisseur du ciel. De la saveur, ainsi, des soli de guitare, des accordailles subtiles du rythme et de la note. Les saisons, elles aussi, vont prendre leurs vacances dans un autre hémisphère.
Allégoriques ou pas.
La découverte majeur de ce siècle entaillé concerne encore ce fait que la terre n'est pas plate, et qu'avec un peu de persuasion bien sentie, on puisse la confondre avec un camembert.
Mais d'un camembert l'autre, la nuance est de taille. Certains puent, et j'oserais dire, inutilement, d'autres sentent fort leur promesse gustative. Et ce n'est pas dommage.

peinture bonne année 2010

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